Les fruits de la révolte. Le commerce vu par Jean Vogt
Ce texte se fonde sur une soixantaine de textes (environ 260 pages) concernant le commerce et les transports et publiés entre 1957 et 2004. Il laisse le plus souvent possible la plume à Jean Vogt. Je commence par aborder l’évolution de ses recherches sur le commerce pendant un demi-siècle (point 1), puis je mets cette évolution en relation avec sa pensée critique, ses qualités et ses défauts (point 2). Ensuite, je présente les caractéristiques des échanges, qu’il lie toujours à l’agriculture en percevant les germes du capitalisme jusque dans les villages ; il renverse les rapports entre les lieux, en particulier entre les villes et les campagnes, à une échelle toujours transfrontalière, du village alsacien aux grandes traversées européennes (point 3). Son travail est celui d’un « glaneur » qui cherche à réaliser un vaste programme de recherche (point 4). Enfin, je mets les notions développées par Jean Vogt en parallèle avec d’autres notions en train de se construire qui expliquent mon intérêt amical pour lui et qui prolongent sa manière de penser : l’économie globale d’une part, la centralité-décentralité d’autre part (point 5).