CYBERATO Alter-perspectives disputables

Thèses

  • L'Identification des formes spatiales de métropolisation par télédétection

    Date de publication : 17-01-2015
    Auteurs : 
    Activité: 
    professseur

    Ce travail donne un cadre théorique et pré-opérationnel à la mise au point de systèmes de production d'informations géographiques et d'analyse des espaces en métropolisation reproductibles en tous lieux de la Terre et utilisables de façon immédiate à partir des données de télédétection. Cette recherche participe au projet scientifique, politique et sociétal de mise en place de systèmes de surveillance, d'analyse et de production de connaissances globales de l'espace géographique. Les méthodes créées dans le cadre de cette recherche génèrent des modèles de reconnaissances morphologiques multi-échelles des paysages, de gradients morphogénétiques, de développement humain, de ségrégation socio-spatiale ou encore d'identification des référentiels habitat, fonction, habitant. Elles exploitent des constantes de perceptions géométriques et les propriétés d'hyper spectrométrie des données de télédétection. Ces démarches intègrent, en outre, une forte connotation théorique : gradients et singularités morphogénétiques urbaines, incohérences multi-niveaux, typologie des formes de discontinuités, définition des lieux-objets. Elles sous-tendent aussi un ensemble de concepts géopolitiques sous-jacents dont l’un des enjeux sociétal et politique est la compréhension d’un nouvel environnement géographique, les territoires métropolisés, lieu de vie d’une part croissante des populations. Ce projet passe par la maîtrise des info-sphères et noosphères socio-spatiales et l’utilisation de la territorialisation de l’exo-atmosphère. L'application de ces systèmes de production d'informations socio-spatiales et d'analyse géographique des territoires urbains porte sur l'une des marges de l'Union européenne, le Maroc et, plus exactement, sa Métropole atlantique qui s'étend de Kenitra à El Jadida, région urbaine englobant Rabat et Casablanca. Ce travail apporte au géographe un regard nouveau sur les processus en cours : analyse et représentation qui complètent les démarches socio-démographiques, anthropo-culturelles et économicistes par leur dimension intrinsèquement spatiale, systématique, globale et multi-niveaux. Cette thèse montre de façon exhaustive un territoire multipolaire en métropolisation, physiquement, socialement et économiquement différencié, marqué par des rythmes de transformations extrêmement rapides.

     

  • La trame urbaine. Hexagone et analyse théorique des semis urbains.

    Date de publication : 20-01-2011
    Auteurs : 

    En 1995 Jacques Lévy écrit : parler de « métropole, c’est se référer à un modèle qui n’est pas encore arrivé à maturité » ; en 1996 Denise Pumain et Marie Claire Robic renchérissent en déclarant qu’« il n’existe pas (...) de théorie unificatrice qui rende compte d’une manière satisfaisante de divers aspects du phénomène urbain ». La situation ne s’est guère améliorée depuis quand on lit dans un « Dictionnaire de la (sic) géographie et de l’espace des sociétés » que « le noyau dur ... qui fait d’une ville une ville (c’est) l’urbanité (sic) » (Lévy et Lussault, 2003).

    Or, une des origines de cette situation a été diagnostiquée dès 1992 par Sylvie Adam qui écrivait dans sa thèse : « ... la théorie des lieux centraux n’existe pas. Les deux théories mères de la centralité d’une part, des régions économiques d’autre part sont foncièrement différentes. Et aucune des contributions postérieures, fondues dans le creuset dit « des lieux centraux » n’a -jusqu’ici- réalisé la synthèse de ce courant de pensée majeur sur l’organisation spatiale des semis urbains. » (p. 65).

    Nous mettons aujourd’hui cette thèse à disposition pour que la réflexion théorique puisse continuer sur les bases que Sylvie Adam avait posées en se fondant sur la solution mathématique exacte (Michalakis et Nicolas, 1986) au problème des « lieux centraux » posé par Walter Christaller en 1932 et auquel il avait proposé, sans la démontrer, une solution géométrique fausse.

    ISBN 2-88255-071-5

  • L’Etat décentralisé à l’épreuve de la gouvernance (Colombie)

    Date de publication : 20-01-2011
    Auteurs : 

    La concurrence accrue du marché et la décentralisation de l’Etat posent la question de la régulation de nouveaux territoires comme artefacts adaptés à la mise en place du «développement durable». Ce travail propose de comprendre les contraintes et les alternatives de gouvernance d’un territoire émergent des Andes colombiennes influencé par une grande agglomération, dans l’objectif de contribuer aux réflexions portant sur le rôle de l’Etat décentralisé dans les logiques endogènes de développement à long terme. La démarche retenue consiste en une représentation spatio-temporelle et multicritère par scénarios de la relation entre le développement économique et la protection de l’environnement dans le territoire. Ces scénarios ont une incertitude minimale et sont construits à partir du traitement de données quantitatives et qualitatives portant sur la frontière agricole, la socio-économie de la population et l’action publique. Les contraintes de gouvernance territoriale identifiées mettent en évidence un «développement durable» inopérant : l’agriculture empiète les couverts forestiers et engendre un conflit d’usages du sol peu maîtrisé à cause d’intérêts d’autant plus divergents que la participation n’est pas réussie et que les enjeux économiques sont méconnus. La planification s’impose comme une alternative de régulation du territoire où l’intervention de l’Etat décentralisé est particulièrement exigée : son renforcement institutionnel et sa dotation d’un cadre normatif adaptés aux spécificités du territoire se sont ainsi avérés nécessaires. Cette intervention est sensible à une décentralisation plus administrative que politique et affaiblie par l’ajustement structurel. Néanmoins, elle compte désormais sur une meilleure connaissance des contraintes lui permettant d’envisager une régulation plus efficace du territoire.

    ISBN 2-88255-073-1

  • Approche géographique de la dynamique des paysages du plateau de Falticen (Roumanie)

    Date de publication : 20-01-2011

    Ensuite, on a détaché un autre niveau de la dynamique, celui du déphasage entre l’élaboration des éléments matériels du système de production et l’élaboration des structures mentales. Les représentations sociales du paysage s’enracinent au plus profond dans la mémoire collective et l’imaginaire, tandis que le paysage en tant que patrimoine culturel et économique, est assimilé comme un héritage. Ensuite, on a mis en évidence le fait que les formes historiques ne sont pas passives ; elles ne sont pas seulement « patrimoine », « héritage », « mémoire » ; elles sont actives dans le processus de création des nouvelles formes, structures et systèmes et elles participent à la détermination de l’espace contemporain et de l’espace à venir. Les formes et les structures spatiales sont historiques et en constante transformation/mutation. La formation d’un paysage résulte toujours d’une association entre ce dont une société hérite, reçoit et transforme.

    Pour l’analyse de tous ces types de dynamiques on a choisi et on a montré la pertinence de la télédétection et des autres méthodes complémentaires à celle-ci, telles que les méthodes aréolaires (sondages spatiaux) et celles de connaissances de terrain nécessaires à l’approche géographique de la dynamique des paysages. La télédétection fournit des documents (des images) répétitifs et particulièrement adaptés à l’examen global des milieux. On a procédé également à l’intégration des données de télédétection à un système SIG, dans le sens d’enrichissement réciproque entre télédétection, SIG et d’autres méthodes d’analyse spatiale. Autrement dit, il s’agissait d’intégrer l’espace avec tous ses caractères : forme, dimension, propriété, position et toutes ses fonctions (fonction de production, fonction de consommation, etc.) à une analyse paysagère.

    ISBN 2-88255-061-8

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