ADAM Sylvie
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La théorie de la centralité de Walter Christaller explique-t-elle la formation du réseau de bourgs de suisse occidentale au Moyen-Âge ?
Date de publication : 14-01-2015Auteurs :ADAM SylvieActivité:chercheuse scientifiqueCommencée dans les années 1975-1980 et achevée dans les années 1990-2000 cette recherche prouve que le « modèle » triangulo-hexagonal de Walter CHRISTALLER est géométriquement faux et inutilisable dans une démarche historique. La « théorie des lieux centraux » telle que Walter CHRISTALLER l’a proposée en 1933 ne peut pas servir à expliquer la formation et le fonctionnement d’un réseau urbain. Elle est réfutée et scientifiquement inutilisable. Enfin, même si on néglige les contradictions et les impossibilités dans lesquelles cette prétendue « théorie » enferme la recherche, à quoi sert un « modèle » dont l’utilité principale est de montrer qu’il n’est pas conforme à la réalité en dépit des « corrections » effectuées afin de pouvoir négliger ses « écarts » par rapport à la réalité qu’il est censé faire comprendre ?
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La trame urbaine. Hexagone et analyse théorique des semis urbains.
Date de publication : 20-01-2011Auteurs :ADAM SylvieEn 1995 Jacques Lévy écrit : parler de « métropole, c’est se référer à un modèle qui n’est pas encore arrivé à maturité » ; en 1996 Denise Pumain et Marie Claire Robic renchérissent en déclarant qu’« il n’existe pas (...) de théorie unificatrice qui rende compte d’une manière satisfaisante de divers aspects du phénomène urbain ». La situation ne s’est guère améliorée depuis quand on lit dans un « Dictionnaire de la (sic) géographie et de l’espace des sociétés » que « le noyau dur ... qui fait d’une ville une ville (c’est) l’urbanité (sic) » (Lévy et Lussault, 2003).
Or, une des origines de cette situation a été diagnostiquée dès 1992 par Sylvie Adam qui écrivait dans sa thèse : « ... la théorie des lieux centraux n’existe pas. Les deux théories mères de la centralité d’une part, des régions économiques d’autre part sont foncièrement différentes. Et aucune des contributions postérieures, fondues dans le creuset dit « des lieux centraux » n’a -jusqu’ici- réalisé la synthèse de ce courant de pensée majeur sur l’organisation spatiale des semis urbains. » (p. 65).
Nous mettons aujourd’hui cette thèse à disposition pour que la réflexion théorique puisse continuer sur les bases que Sylvie Adam avait posées en se fondant sur la solution mathématique exacte (Michalakis et Nicolas, 1986) au problème des « lieux centraux » posé par Walter Christaller en 1932 et auquel il avait proposé, sans la démontrer, une solution géométrique fausse.ISBN 2-88255-071-5